Les fiançailles : un engagement moral, pas juridique
Dire « oui » à une demande en mariage est un moment rempli d’émotion et de symbolisme. Toutefois, sur le plan juridique, il est important de savoir que les fiançailles n’ont aucune valeur légale au Québec. Elles représentent un geste moral, personnel ou culturel, mais ne créent pas d’obligation juridique d’aller jusqu’au mariage.
Pas d’engagement légal à se marier
En cas de rupture des fiançailles, il n’existe aucun recours automatique contre l’ex-partenaire. La personne qui reçoit une bague de fiançailles peut généralement la conserver, mariage ou non, puisqu’elle est considérée comme un cadeau et non comme une contrepartie contractuelle.
Les conséquences financières possibles
Si les fiançailles elles-mêmes n’ont pas de valeur légale, certaines promesses ou engagements financiers peuvent toutefois avoir des effets juridiques :
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💰 Promesses financières : si les ex-fiancés se sont entendus sur le partage de certaines dépenses liées au mariage (par exemple, les frais de salle ou de traiteur) et que l’un des deux ne respecte pas cet engagement, il peut être possible de réclamer le remboursement devant les tribunaux.
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📄 Contrats de mariage annulé : les contrats signés avec des fournisseurs (salles de réception, photographes, traiteurs, etc.) demeurent valides, même si le mariage n’a pas lieu. Les frais d’annulation ou de résiliation prévus dans ces ententes devront être assumés, parfois conjointement par les ex-fiancés, selon les clauses contractuelles.
En bref
Les fiançailles n’imposent aucune obligation légale d’épouser son partenaire. Toutefois, elles peuvent entraîner des conséquences financières, notamment lorsqu’il est question de promesses de dépenses ou de contrats signés avec des tiers. Avant de vous engager, il est donc essentiel de bien comprendre les implications juridiques qui accompagnent l’organisation d’un mariage.
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